Présentée à partir du 4 octobre à l’Espace Fondation EDF, l’exposition #StreetArt, L’innovation au cœur d’un mouvement présente un panorama inédit des nouvelles pratiques que sont le graffiti 2.0, le light painting, le street mapping ou l’anamorphose, tout en replaçant ces propositions actuelles dans le contexte historique de la discipline.
Qu’ils soient déjà stars ou encore inconnus du grand public, qu’ils se nomment Shepard Fairey, JR, Zevs, Mark Jenkins, Vhils, Isaac Cordal, ou encore Sweza, Rezine, Patrick Suchet, Antonin Fourneau, ils réinventent à leur manière le street art. Tous utilisent, en plus de leurs bombes, pochoirs et pinceaux, des stylets et caméras numériques, des vidéos projecteurs, traceurs et QR codes pour créer des oeuvres hybrides qui s’exposent dans le paysage urbain comme sur les smartphones, ordinateurs et tablettes.
L’exposition propose un panorama historique du Street Art depuis ses origines jusqu’aux années 2000. Documents d’archives, photographies, magazines, affiches de propagande sont autant de supports présentés pour expliquer l’évolution de ce mouvement artistique. Ponctué par les avancées technologiques, de l’invention des premières bombes de peinture à l’utilisation de l’extincteur, en passant par la numérisation des documents et l’arrivée du web, les artistes n’ont cessé de faire évoluer la discipline pendant les 45 dernières années. Innovant toujours, ils ont réinventé les codes du Street Art en proposant de nouvelles formes d’expression, enrichissant constamment l’interaction avec le public.
L’exposition se propose ensuite de faire un point sur les nouveaux modes d’expression dans notre environnement extérieur. La photographie, les applications smartphones, l’interactivité, le mapping ne sont que les quelques nouveaux outils qui ont réinventé le Street Art. Les visiteurs peuvent alors découvrir le travail de sculpture d’Isaac Cordal associée à la vision de Benjamin Kuperberg pour une redécouverte de la ville.
Une anamorphose du collectif italien Truly Design, ainsi que des surprises visuelles inventées par Zevs, seront également installées au sein de l’Espace de la Fondation. L’univers de Slinkachu, avec ses oeuvres à l’échelle microscopique, fera face au cloud tagging, oeuvres gigantesques de Ron English réalisées dans le ciel de New York. Le parcours des deux géants de la discipline, JR et Shepard Fairey sera mis en perspective pour comprendre comment ils ont réussi à dialoguer avec le monde.
Forcément interactive, l’exposition #StreetArt est l’occasion pour les visiteurs de s’essayer personnellement à la discipline. Trois oeuvres-ateliers seront en libre accès. Le public pourra alors expérimenter le light graff, tagger ou calligraphier ses envies sur le mur Water Light Graffiti d’Antonin Fourneau ou réaliser sa première fresque sur un train grâce à Picturae, application numérique parfaite, entre écran et lumières, créée par Patrick Suchet. Il pourra également se faire « lightgraffer » sur rendez-vous par Rézine ou Jadikan, deux des maîtres de la discipline, découvrir les oeuvres de Sweza autour du QR code.
Espace Fondation EDF 6, rue Récamier 75007 Paris – Entrée libre du mardi au dimanche, de 12h à 19h
Une initiative intéressante, le street art est un art à part entière
Un art libre !
C’est vraiment très intéressant. Merci pour cette découverte.
Avec plaisir. Bon weekend.
Il faut que j’aille vois ça vite 🙂
Indeed !
Que j´aimerais la visiter Sheily!
Parfois (ou toujours) j´aime les peintures murales mais je connais très peu à propos des artistes et de son histoire
Bisous et bon weekend
Elisa
D’autant plus que cette expo va au-delà des simples fresques, mais traite du street art dans son ensemble.
Bon weekend.
Le street art, j’adore et je vois avec beaucoup de plaisir que les expos se multiplient à Paris ou ailleurs!
J’habite un peu trop loin malheureusement, mais je profite et découvre régulièrement le street art du côté de chez moi, à la Réunion où il est très riche aussi!
Je rêverai de découvrir le travail des artistes réunionnais !!
Pour te donner une toute petite idée, voici un lien avec quelques photos du travail de deux street artists oeuvrant à la Réunion.
http://baladesreunionetailleurs.eklablog.com/j-comme-jace-ou-jaune-a112610250
Et Jace commence à être assez reconnu. Il a quelques gouzou à Paris que tu pourras découvrir, notamment le grand mur près des anciens moulins de Pantin.
Bonne découverte
Merci pour les liens ! Je connais en effet Jace et Gouzou, mais j’ignorais qu’ils étaient de la La Réunion !
Je crois que ni l’un ni l’autre ne sont des réunionnais de souche, en revanche ils y vivent et leur travail est par centaine sur l’ensemble de l’île.
Merci pour l’info, je vais essayer d’aller voir ça !
My pleasure !
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