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J’ai lu « Les Saveurs du béton » de Kei Lam

La première fois que j’ai entendu parler de Kei Lam, elle était l’invité d’un podcast pour la promotion de son livre Les Saveurs du béton. Immédiatement, j’ai eu envie de découvrir cette autrice. Comme souvent, le titre est venu s’ajouter sur ma (trop) longue liste de titres « à lire », sans que je trouve le temps. Et puis Les Saveurs du béton est revenu dans l’actualité lors du dernier festival d’Angoulême. Kei Lam a reçu le Prix de la BD du Musée de l’histoire de l’immigration pour cet album. Je ne pouvais plus passer à côté de l’occasion de le lire.

Les Saveurs du béton" de Kei Lam

A propos du livre Les Saveurs du béton

Les Saveurs du béton nous amène en Seine-Saint-Denis. De chambres de bonnes en appartements partagés avec d’autres immigrés chinois, Kei et ses parents finissent par passer de l’autre côté du périph’ et deviennent propriétaires d’un trois pièces à Bagnolet, dans le quartier de la Noue. Kei se voit alors confrontée à un nouveau monde, celui de la banlieue, alors même qu’elle entre dans l’adolescence. Kei donne la parole aux invisibles et explore le quotidien, les rêves et les ambitions de ces enfants d’immigrés ayant grandi en banlieue et s’intéresse à la vie dans les grands ensembles.

Editions Steinkis

J’ai adoré cette plongée dans les années 90-2000, dans les souvenirs de Kei. Arrivée toute petite de Chine avec sa famille, elle a grandi à Paris puis à Bagnolet. Elle raconte avec humour et une fausse naïveté, les difficultés d’intégration de ses parents, le racisme ordinaire, la vie en banlieue, les rêves d’une famille d’immigrés. Et bien que nos histoires soient parfaitement différentes, j’ai retrouvé certaines similarités avec ma propre histoire. Il me tarde d’attaquer Banana Girl, son premier roman.

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