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Le Canonnier de la Tour Eiffel (Hervé Richez, Jack Manini, David Ratte)

Saviez-vous que le Canonnier de la Tour Eiffel était l’un des nombreux petits métiers exercés à Paris ? En effet, de 1900 et à 1914, un canon était installé au deuxième étage de la Tour Eiffel. Jusqu’en 1907, il tirait tous les jours un coup, à midi pile, pour permettre aux Parisiens de régler les aiguilles de leur montre à gousset. Désormais, Le Canonnier de la Tour Eiffel est une bande-dessinée, qui raconte une jolie histoire d’amour, qui se déroule à la Belle époque.

Chaque midi, un coup de canon est tiré depuis la tour Eiffel. En bas de la tour, Camille ne rate jamais le spectacle de marionnettes de Gédéon dont il a sculpté les personnages. La vie de Camille va doublement basculer lorsqu’il doit remplacer le canonnier blessé, quelques minutes seulement après qu’il ait rencontré Valentine, une jeune porteuse de lait qu’il a sculpté sans même la connaître. Camille obtient de la jeune femme qu’ils se revoient le lendemain sur le coup de midi. Mais se pose le cruel dilemme à Camille de respecter sa parole de remplacer le canonnier à midi pile alors qu’il a rendez-vous avec l’amour de sa vie.

Editions Bamboo

L’histoire débute dans la bonne humeur et la légèreté. Un jeune homme sculpte une marionnette, dont le visage représente celui de la femme de sans vie. Une femme qu’il ne connaît pas, mais qu’il a imaginée dans ses rêves. Et contre toute attente, il finit par la rencontrer ! On se croirait dans un conte de fées… C’est sans oublier que nous sommes à Paris, à la Belle Epoque, et que la capitale est le repère d’escrocs en tous genres. Au-delà de la jolie histoire d’amour, Le Canonnier de la Tour Eiffel nous entraîne dans les dédales d’un Paris perdu, et dresse le portrait d’une époque, ses mœurs et ses différentes classes sociales. Comme le décor principal est la rue, on retrouve de nombreux petits métiers parisiens aujourd’hui disparus : canonnier, fort des Halles, chiffonnier, ramasseur de mégots…. Des orphelins croisent des comtes, les nourrices complotent, les blanchisseuses côtoient les filles de joie. La petite histoire se mêle à la grande histoire.

Quant aux dessins, ils sont superbes et très fidèles aux reproductions de l’époque que j’ai déjà pu voir.

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