Au départ, je me suis laissée séduire par le titre de cet ouvrage. « Le cercle de Finsbury » de B.A. Paris, me rappelait les trois années que j’ai passées à Londres, et son quartier de Finsbury Park. Par ailleurs, j’aimes toutes les intrigues qui se déroulent dans des milieux un peu fermés, car on est certains d’y déceler des squelettes dans les placards. Je n’ai pas été déçue par ma lecture !
La maison de rêves au Cercle de Finsbury
Quand Léo et Alice emménagent au Cercle de Finsbury, une résidence haut de gamme en plein Londres, la jeune femme est persuadée de prendre enfin un nouveau départ. Et tant pis si les choses sont allées un peu vite avec Léo et si celui-ci a pris en charge leur emménagement, sans véritablement la consulter. La maison est parfaite, la résidence idéale, et les voisins semblent si accueillants !
La maisons des pires cauchemars.
Lorsqu’Alice apprend que Nina, qui vivait dans la maison avant qu’ils n’emménagent, y a été sauvagement assassinée, le vague sentiment d’insécurité qu’elle ressentait jusqu’alors se transforme en peur, puis en terreur. Une présence étrange semble hanter les murs et ni Léo, qui semble lui cacher beaucoup de choses, ni les voisins, qui consacrent le plus clair de leur temps à s’épier les uns les autres, ne la rassurent. Et puis l’on passe bien trop facilement d’une maison à l’autre, à l’intérieur du Cercle, pour pouvoir y dormir en paix.
Finsbury et moi
J’ai dévoré le livre en deux jours ! En effet, je me suis totalement intégrée parmi les riverains du Cercle de Finsbury. Je m’imaginais leurs maisons, découvrais la personnalité des voisins… Et puis moi aussi je voulais savoir ce qui était arrivé à Nina ! Certes, les réactions d’Alice m’ont parfois un peu contrarié, et j’avais envie de lui crier : « Mais enfin ! Pourquoi tu réagis ainsi ! ». Quant au dénouement, si j’avais de gros soupçons sur l’identité du coupable, j’étais à mille lieux de m’imaginer son histoire…