L’imposante porte rouge a d’abord attiré mon regard. Puis l’inscription, à peine lisible du médaillon : Ancien couvent des Pères de la Merci… Cet hôtel particulier du 46 rue des Archives abrita jadis un couvent. Il possède deux cadrans solaires (un pour le matin et un pour l’après-midi), mais je n’ai pu en apercvoir qu’un seul… Un de plus dans ma liste de cadrans solaires parisiens !
La reine Marie de Médicis installa dans cet ancien couvent les Pères de la Merci – ou de Notre-Dame-de-la-Rédemption-des-captifs. Cette institution, fondée à Barcelone en 1218, se consacrait au rachat des prisonniers chrétiens détenus par les barbaresques. La coutume rapporte que certains religieux proposaient de prendre la place des captifs.
Le couvent sera reconstruit par l’architecte Godeau entre 1727 et 1731. La congrégation sera supprimée en 1790. Les bâtiments seront confisqués et vendus huit années plus tard. Le prince de Soubise, propriétaire de l’hôtel situé sur le trottoir d’en face, demandera en 1709 à son architecte Germain Boffrand d’édifier une nouvelle façade pour l’église du couvent située à l’angle de la rue de Braque. Le bâtiment sera détruit sous la Révolution.
Le porche de l’ancien couvent est classé. Le bâtiment conserve deux cadrans solaires et un escalier remarquables. Source : Insecula
Un bâtiment gorgé d’histoire
Et que j’aimerais bien visiter !
Est-il ouvert durant les journées du patrimoine ou appartient-il à des particuliers qui le gardent jalousement pour eux ? Je trouve toujours fascinant à Paris de trouver l’Histoire à tous les coins de rue.
Je me suis posée la question mais je n’ai pas vérifié pour le moment. Et c’est vrai que Paris est un musée à ciel ouvert. Certains le lui reprochent, et d’autres, comme nous, en profitent!
Jamais vu ouvert lors des journées du patrimoine. Pour le cadran solaire, j’ai la même photo que toi 😉
Merci pour ces (tristes) précisions!
[…] je l’avais déjà mentionné, la rue abrite l‘ancien Couvent des Pères de la Merci (au numéro 46) et l‘Hôtel de Clisson (numéro […]