Les impacts d’obus sur les murs du Ministère des armées
Dans la nuit du 11 au 12 mars 1918, le Ministère de la guerre a été bombardé. Les murs de la façade portent encore les stigmates des impacts d’obus.

Dans la nuit du 11 au 12 mars 1918, le Ministère de la guerre a été bombardé. Les murs de la façade portent encore les stigmates des impacts d’obus.
Je n’ai pas réalisé d’étude scientifique sur le sujet, mais il me semble que dans le bestiaire architectural parisien, les lions et les éléphants sont les animaux les plus représentés.
Moins fréquentes, les reproductions d’oiseaux se révèlent parfois charmantes, à l’instar de celle qui orne la façade du 139 rue Lafayette.
La place Franz-Liszt a été ouverte en 1822. Elle reçut en 1825 le nom de Charles X, remplacé en 1830 par celui de La Fayette, puis Bossuet en 1842, et à nouveau La Fayette (en raison de la rue du même nom qui la traverse). Elle fut finalement baptisée place Franz Liszt en 1962 en l’honneur du célèbre compositeur.
Je n’ai récupéré aucune information sur cet édifice du 21 boulevard Saint Germain (75005), si ce n’est la découverte de l’expression “cariatides engaînées”, dont je devine le sens au regard de la disposition des sculptures. Le résultat est somptueux.
Entre les larges escaliers, les rampes et les jardins, on peut dire que l’Eglise Saint Vincent de Paul domine la rue de Belzunce et la Pace Place Franz Liszt.
Oeuvre de l’architecte, Hittorf, elle est notamment célèbre pour les plaques de laves émaillées qui décorent sa façade.
La rue d’Abbeville est sans nul doute un emplacement privilégié pour les immeubles d’exception. En effet, l’édifice mitoyen à l’immeuble Belle époque que j’évoquais récemment mérite lui aussi toute notre attention.
Construit en 1899 par l’architecte Georges Massa, cet immeuble de rapport se situe à l’angle avec la rue du Faubourg-Poissonnière. Les sculptures en pierre, représentent des femmes, couvertes d’un voile léger, au-dessus des fenêtres des deux salles de réception du premier étage.
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L’immeuble du 14 rue d’Abbeville (75010) a été construit en 1901 par les architectes Alexandre et Édouard Autant. Il a été décoré par le céramiste Alexandre Bigot (aussi à l’origine du Ceramic Hôtel et du 29 avenue Rap).
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Curiosité croisée rue Orfila (75020). Que l’on aime ou pas, ces logement sociaux THPE (Très Haute Performance Energétique) tranchent avec le reste du paysage…
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