Le Centorial, ancien siège du Crédit Lyonnais
Ancien siège du Crédit Lyonnais, l’immeuble Le Centorial est unique par sa taille, sa situation au cœur de Paris et son prestige.

Ancien siège du Crédit Lyonnais, l’immeuble Le Centorial est unique par sa taille, sa situation au cœur de Paris et son prestige.
Vendredi dernier, j’ai enfin participé à une visite guidée qui me tenait à cœur depuis longtemps. J’ai en effet découvert l’appartement-atelier de Le Corbusier. Architecte, urbaniste, décorateur, peintre, sculpteur… j’admire le travail de ce représentant du Mouvement Moderne, quel que soit le domaine.
Situé sur les deux derniers niveaux de l’immeuble Molitor, cet appartement a été conçu et réalisé entre 1931 et 1934 par Le Corbusier et Pierre Jeanneret. Aussi compliqué que cela puisse être de vivre dans sa propre architecture, Le Corbusier y a habité trente ans. Bienvenue chez lui…
La façade du 151 rue de Grenelle est en réalité assez éclectique, avec une tendance à l’Art Nouveau surtout au niveau de la porte d’entrée. Cette dernière, en bois, est particulièrement mise en valeur par le parement dit “en refend”, que sont les joints accusés dans la pierre.
Art Nouveau à Paris : détails animaliers d’un immeuble de Jules Lavirotte
Ce magnifique immeuble de style Art Déco se trouve au 34 rue Pasquier (75008). Attirée par les superbes sculptures d’animaux, j’ai appris qu’il s’agissait de l’ancien siège de la Société financière française et coloniale.
Cette imposante Chapelle expiatoire, que l’on aperçoit depuis le boulevard Haussmann, est un exemple typique de lieu devant lequel je suis passée à multiples reprises, sans jamais prendre le temps d’y pénétrer pour savoir de quoi il s’agissait exactement.
Je n’ai pas réalisé d’étude scientifique sur le sujet, mais il me semble que dans le bestiaire architectural parisien, les lions et les éléphants sont les animaux les plus représentés.
Moins fréquentes, les reproductions d’oiseaux se révèlent parfois charmantes, à l’instar de celle qui orne la façade du 139 rue Lafayette.
Je n’ai récupéré aucune information sur cet édifice du 21 boulevard Saint Germain (75005), si ce n’est la découverte de l’expression “cariatides engaînées”, dont je devine le sens au regard de la disposition des sculptures. Le résultat est somptueux.
Entre les larges escaliers, les rampes et les jardins, on peut dire que l’Eglise Saint Vincent de Paul domine la rue de Belzunce et la Pace Place Franz Liszt.
Oeuvre de l’architecte, Hittorf, elle est notamment célèbre pour les plaques de laves émaillées qui décorent sa façade.
La rue d’Abbeville est sans nul doute un emplacement privilégié pour les immeubles d’exception. En effet, l’édifice mitoyen à l’immeuble Belle époque que j’évoquais récemment mérite lui aussi toute notre attention.
Construit en 1899 par l’architecte Georges Massa, cet immeuble de rapport se situe à l’angle avec la rue du Faubourg-Poissonnière. Les sculptures en pierre, représentent des femmes, couvertes d’un voile léger, au-dessus des fenêtres des deux salles de réception du premier étage.
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L’immeuble du 14 rue d’Abbeville (75010) a été construit en 1901 par les architectes Alexandre et Édouard Autant. Il a été décoré par le céramiste Alexandre Bigot (aussi à l’origine du Ceramic Hôtel et du 29 avenue Rap).
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