J’avais adoré Une carte Postale du Bonheur, le premier roman de Cristina de Amorim. J’ai tout autant apprécié Saudade, son second livre et seconde pépite !
Cette fois encore, j’ai dévoré l’ouvrage en quelques jours. Dévoré au sens propre, comme au sens figuré ! Car à travers les mots, on perçoit aussi bien les couleurs, que les odeurs ou les saveurs. L’écriture est fluide, on se régale à chaque page, on déguste chaque phrase, on sourit à chaque jeu de mots. J’ai tout autant apprécié le découpage « musical » des chapitres, que les joutes littéraires entre les deux amants…
Entre Paris, Porto et Buenos Aires, Gorete nous entraîne avec passion à la découverte de son histoire, et d’une partie de l’histoire du Portugal. Qu’il s’agisse de la jeune femme, de sa mère, ou de Claudine, j’ai retrouvé un peu de moi à travers chacun de ces personnages féminins. Et quand ce petit quelque chose résonne en moi, alors que ma propre histoire n’a absolument rien de similaire, c’est que l’auteur a réussi à toucher. Serait-ce la preuve que Cristina a réussi à me faire ressentir la « saudade », ce mot pourtant intraduisible ? Je ne saurais le dire, mais je vous invite à lire…