Le Mona Bismarck American Center for art and culture doit son nom à Mona Bismarck, philanthrope américaine passionnée d’art et de culture. La mission du Mona Bismarck American Center est double : encourager les visiteurs à découvrir l’ampleur et la diversité de l’art et la culture américains d’une part ; favoriser le dialogue et entretenir l’amitié franco-américaine à travers l’art et la culture.
La légendaire Mona Bismarck (née Strader 1897-1983) vécut une vie de luxe et de glamour, défiant toutes les conventions. Elle décida de mettre sa fortune au service de l’art, de la mode et de la culture. Son style unique fut célébré dans une chanson de Cole Porter, pendant que sa beauté physique et son élégance captivaient des peintres tels que Salvador Dalí, Léonor Fini, Bernard Boutet de Monvel ainsi que les photographes Cecil Beaton, Edward Steichen et H. P. Horst. Elle fût la muse des couturiers Cristòbal Balenciaga et Hubert de Givenchy, avec qui elle partagea une amitié intime tout au long de sa vie.
Afin de donner un caractère permanent à ses œuvres charitables, Mona Bismarck légua son hôtel particulier parisien ainsi que la majorité de son patrimoine à la Fondation portant son nom. Aussi, le centre est situé dans un cadre exceptionnel.
Grâce à un vaste programme d’expositions, performances et événements mettant en scène la culture américaine à travers différentes disciplines, le Mona Bismarck American Center offre un contexte stimulant et riche permettant d’explorer multiples formes d’art américain.
C’est ainsi que j’ai assisté à un concert de GrayHawk Perkins. Membre des tribus Choctaw et Houma, GrayHawk a eu la chance de grandir avec sa grand-mère, une conteuse amérindienne venant de la paroisse de Terrebonne. Elle parlait le Mobilian, la lingua franca des Amérindiens installés le long du Golfe du Mexique au moment de la colonisation, et l’a ainsi transmise à GrayHawk. Accompagné du groupe de musiciens français The Mezcal Jazz Unit, ils ont interprété leur dernière composition 13 Moons, qui fait référence aux treize lunes du calendrier amérindien. Une belle découverte musicale et culturelle, qui replonge dans les ambiances de La Nouvelle Orleans que j’ai tant appréciées dans la série Treme.
Informations pratiques : 34, avenue de New York 75116 Paris – Téléphone : 01 47 23 38 88 – Métro : Alma Marceau, Iéna – Bus : 42, 63, 72, 80, 92
Bonjour
C’est une superbe sortie que tu as eu l’occasion de faire et une bien belle découverte pour moi.
Bon week end
Vraiment passionnant à tous les niveaux ! Bon weekend.
Superbe. J’adore le jardin. Merci pour cette découverte. Le XVIème est décidément l’arrondissement que je connais le moins bien.
Moi qui étais persuadée que tu connaissais !