La large porte cochère était grande ouverte…
Je me suis faufilée à l’intérieur pour observer de plus près les trophées accrochés aux murs ce cette jolie cour pavée.
Je venais, sans le savoir, de pénétrer dans l’enceinte du Musée de la Chasse et de la Nature.
En ressortant, une plaque Histoire de Paris m’a éclairée sur ce superbe Hôtel de Guénégaud (ou Génégaud).
François Mansart a bâti cet hôtel de 1648 et 1651 pour Jean-François de Guénégaud des Brosses, conseiller d’Etat. Parfait exemple de l’hôtel parisien du milieu du xviie siècle, la sobriété de la décoration et l’équilibre des volumes caractérisent son style.
Seule une utilisation systématique de refends (murs porteurs placés dans la structure) ponctue le rythme des deux façades, avec la présence, au premier étage, d’une grande fenêtre. Celle de la façade sur jardin est une porte-fenêtre ouverte sur un balcon porté par de robustes consoles et couronnées d’un fronton.
L’accès aux appartements, à l’escalier et au jardin se fait sur un seul axe : l’antichambre s’ouvre à la fois sur cour et sur jardin. L’escalier est un véritable chef-d’oeuvre.
Inscrit à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1929, l’Hôtel de Guénégaud en est rayé quatre ans plus tard, puis menacé de destruction pour cause d’insalubrité publique en 1959.
Restauré grâce au mécénat de François et Jacqueline Sommer, l’hôtel abrite le Musée de la Chasse et de la Nature depuis 1967.
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C’est effectivement un très bel hôtel particulier dans Paris, très discret aussi donc encore plus élégant ! Bonne journée
J’aimerais bien visiter les différentes pièces du bâtiment… Bonne journée.
Un très joli musée. J’ai fait abstraction de mon sentiment vis-à-vis de la chasse et j’ai pu apprécier. Les collections d’armes et d’animaux naturalisés valent le déplacement !
Je note pour une prochaine fois !
C’est toujours aussi agréable de se promèner avec toi. Les trophées gâchent un peu la façade pour moi, mais sinon, j’aime beaucoup
Merci ! C’est gentil !
Je m’y suis promenée il y a quelques mois : une très agréable découverte !
Je veux bien te croire !
j’y ai vécu enfant de 1940 à 1958. Une enfance merveilleuse dans ce qui était presque une ruine. J’en parle dans mes poèmes. Jean pierre lesieur
Quel privilège. Merci pour ce témoignage.