Je n’ai jamais été (et ne serai jamais) une activiste féministe. Pourtant, je rends hommage à nos aînées qui luttèrent avec acharnement pour l’obtention des nombreuses libertés dont je jouis au quotidien. Et je savoure avec délectation Le Gang des mégères inapprivoisées, dont les héroïnes sont des sortes d’amazones aux méthodes barbares, qui considèrent les représentants de la gente masculine comme de simples objets.
En effet, tout homme qu’il soit, Tom Sharpe a choisi d’écrire sur une famille peu ordinaire dans laquelle les femmes sont reines. Depuis des générations, les Grope exploitent les hommes de mères en filles : d’abord avec des rapports sexuels sous la contrainte (il faut bien assurer une descendance féminine) ; puis en les réduisant à l’esclavage.
Aussi absurde que puisse paraître ce récit, il n’en est pas moins une satire à peine voilée de la société. A travers Le Gang des mégères inapprivoisées, l’auteur ne fait que renverser la réalité, imaginant cette microsociété matriarcale et machiavélique. En tant que femme, je me suis vraiment amusée en lisant cette farce comique, tout en me demandant si toutes les femmes seraient aussi cruelles que les Grope.
Malheureusement, j’ai trouvé la fin très attendue et par conséquent un peu décevante : Tom Sharpe a voulu chasser un naturel qui est revenu au galop.
Ca a l’air très sympa ! 🙂
Si tu veux rire, mais tout en finesse, n’hésite pas !
Ah ça a l’air sympa, un petit livre pour passer des vacances… merci 😀
Bel été et bonne lecture !