Construite en 1407 au 51 rue de Montmorency (75003), l’Auberge Nicolas Flamel détient le record de la plus vieille maison de Paris. L’auberge est désormais un restaurant. A noter : la rue de Montmorency doit son nom à l’une des plus importantes familles du Marais durant la Renaissance.
Built in 1407 at 51 rue de Montmorency (75003), the Auberge Nicolas Flamel hold the record for the oldest house in Paris. It is now a restaurant. Note: the rue de Montmorency was named after one of the most important families of the Marais during the Renaissance.
Histoire de l’Auberge Nicolas Flamel
Nicolas Flamel, né à Pontoise en 1330 où il acquit une solide instruction, décida de rejoindre Paris afin d’exercer les métiers de copiste, notaire et libraire.
Tout bascule le jour où un étranger lui vendit un livre pour deux florins. C’est ce Manuscrit d’Abraham le Juif, supposé contenir le secret de la fabrication de la Pierre philosophale qui allait changer sa vie et celle de sa riche épouse, Dame pernelle. Il se transformera alors en alchimiste et vouera sa vie au décryptage du grimoire.
Sa recherche ne sera pas motivée par la cupidité mais par un élan spirituel. Après trois années d’un labeur sans relâche, il atteignit enfin son but. Selon l’un de ses testaments, il serait parvenu à découvrir la secret de la Pierre philisophale, gage d’éternité, et le moyen de transmuter le plomb en or, le 25 avril 1382. D’après ses propres dires, Nicolas Flamel ne créa l’or que trois fois.
Lui et Pernelle vivaient modestement et utilisèrent leurs richesses pour aider leurs prochains. Nicolas Flamel a financé quatorze hôpitaux et construit trois chapelles, sept églises et quelques maisons.
En 1407, Flamel et sa femme, Dame Pernelle, font construire une maison de trois étages au 51 rue de Montmorency, nichée dans le 3e arrondissement de Paris. Ils l’aménagent en auberge pour les pauvres, destinée à servir de refuge aux sans-logis de l’époque. En échange, ils leur demandaient seulement de dire quelques prières, comme en témoigne l’inscription sur la corniche, restaurée au début du xxe siècle.
Source : Auberge Nicolas Flamel
Jolie maison pour être la plus vieille… Une découverte de + ;-)))
Je suis curieuse de découvrir l’intérieur (et des tester le restaurant) ;-)!
des petits trésors anciens comme celui-ci se font rare mais c’est super d’en découvrir de nouveaux merci
Avec plaisir !
« Paris secret » devrait s’inviter à l’intérieur pour cette fois-ci dénicher les secrets culinaires.
Avec les secrets culinaires, on frôle le secret défense ;-)!
Fantastique! Merci encore une fois pour cette petite découverte…
De rien !
Paris Secret, tu me rends infidèle à mon joli petit Montpellier… Et j’en redemande !
Longue vie à cette belle initiative 🙂
Jamais je n’aurais pensé avoir un tel effet ;-)!
Merci beaucoup.
Merci beaucoup pour ces chouettes précisions…
Cette auberge est tellement chouette que c’est un plaisir de l’évoquer !
On a longtemps cru que la plus vieille maison de Paris se trouvait au 3, rue Volta. Mais elle est bien postérieure à celle-ci. Celle de la rue Volta vaut tout de même le coup d’oeil.
Elle vaut doublement le coup d’oeil je que ne la situe pas dans la rue Volta. Je tâcherai de passer dans la semaine.
Et en plus c’est un restaurant génial : romantique, gastronomique et pas très cher niveaux qualité/prix. Je recommande !!
Merci pour l’info !
j’ai des doutes j’ai trouvé une maison à Paris dans le IVe arrondissement avec une vieille plaque en bronze »ici a dormi Clovis »….. faut vérifier
Tiens, je ne la connais pas. Mais il se peut que cette plaque indique l’emplacement, mais que la maison en question n’existe plu. Cela arrive parfois. Vous avez une idée de la rue ?
[…] La maison la plus vieille date de 1407, au 51 rue de Montmorency 75003 […]
[…] quant à moi que j’aime les références historiques (Notre Dame, Nicolas Flamel, Le Masque de fer, etc.), les clins d’oeil humoristiques, le mélange de langage médiéval […]