C’est dans le cadre de l’opération Paris Face Cachée, organisée par A Suivre Production, que j’ai pu me rendre à Flateurville, un univers utopique entre réalité et fiction.
Flateurville se situe dans Paris, dans un ancien hangar de 600m2, au 24 Cour des Petites écuries. C’est là que vit Marcel (alias Laurent Godard).
Flateurvillois de naissance, il est tombé très tôt dans la Fleur bleue. Consommateur puis trafiquant, Marcel passe plusieurs années en prison pour cette activité illicite.
A sa sortie, Susan, son amour de jeunesse, rentre à Flateurville après un long séjour à l’étranger. Elle tente alors de convaincre Marcel et tous les habitants, qu’ils se doivent d’ouvrir la fenêtre créative qui est en eux s’ils veulent vivre heureux.
Alors, Marcel arrête la fleur bleue et commence à peindre, utilisant la méthode du dripping. Son travail est exposé dans toute la cité, que chacun parcours à son rythme : la cellule de Marcel, la forêt de la Fleur bleue, le hangar de Marcel, la chambre de sa fille, etc. Il existe d’ailleurs un plan de Flateurville.
Marcel a une philosophie : celle du carré cercle (les montures des lunettes des Flateurvillois sont toutes sur ce modèle). La douceur du cercle, alliée à la rectitude du carré…
Tout le monde peut devenir Flatervillois, car tout le monde peut ouvrir sa fenêtre créative. Il suffit de demander une carte d’identité et de se lancer dans la création. Bref, Flateurville est une belle allégorie qui pourrait réveiller des artistes cachés. Petite visite en images…
Étonnant !
Très surprenant !