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Mes lectures estivales : document, thriller, littérature africaine, dystopie et histoire

Au bord de la piscine, sur la plage, dans le train, dans le jardin… Mes lectures estivales ont été particulièrement variées. Et il ne s’agit pas forcément d’ouvrages récents. Je les partage avec vous.

Lectures estivales féministes

Americanah – Chimamanda Ngozi Adichie

«En descendant de l’avion à Lagos, j’ai eu l’impression d’avoir cessé d’être noire.» Ifemelu quitte le Nigeria pour aller faire ses études à Philadelphie. Jeune et inexpérimentée, elle laisse derrière elle son grand amour, Obinze, éternel admirateur de l’Amérique qui compte bien la rejoindre.
Mais comment rester soi lorsqu’on change de continent, lorsque soudainement la couleur de votre peau prend un sens et une importance que vous ne lui aviez jamais donnés?
Pendant quinze ans, Ifemelu tentera de trouver sa place aux États-Unis, un pays profondément marqué par le racisme et la discrimination. De défaites en réussites, elle trace son chemin, pour finir par revenir sur ses pas, jusque chez elle, au Nigeria.
À la fois drôle et grave, doux mélange de lumière et d’ombre, Americanah est une magnifique histoire d’amour, de soi d’abord mais également des autres, ou d’un autre. De son ton irrévérencieux, Chimamanda Ngozi Adichie fait valser le politiquement correct et les clichés sur la race ou le statut d’immigrant, et parcourt trois continents d’un pas vif et puissant.

Lectures estivales

Mon avis : J’ai lu cet ouvrage au printemps mais je n’ai pas eu le temps d’en parler, donc je profite de ce billet pour le faire. Toutes les personnes que je connais ont adoré ce livre, et cela qu’elles soient noires ou blanches. Moi je l’ai simplement apprécié. J’ai surligné de nombreux passages, marqué des pages, et certaines anecdotes ont fait écho à mon expérience personnelle. Mais je lui reproche quelques longueurs.

Noire n’est pas mon métier – Collectif

Stéréotypes, racisme et diversité : 16 actrices témoignent.

Lectures estivales

Mon avis : Cet ouvrage collectif réuni les témoignages de 16 actrices françaises noires, qui racontent chacune une expérience (voire des expériences) racistes, en lien avec leur carrière. Elles apportent un éclairage sur une situation que l’on connaît bien : le manque de représentation des noirs dans les médias français et les clichés auxquelles ils sont souvent associés. Ce livre est un media puissant pour mettre en lumière ces actrices, dignes représentantes de la société française. Tant en tant que femmes, qu’en tant que noires. Et toutes les générations ont la parole. La jeune garde est prête à reprendre la lutte aussi longtemps que cela sera nécessaire. Je ne suis pas actrice, mais j’ai été confrontée à certaines des situations décrites par la voix de ces femmes. Et je me souviens d’une époque où je travaillais à la télévision (derrière la caméra). Et quand je croisais dans les couloirs un certain Omar et un certain Fred, ce dernier avait l’habitude de nous prendre tous les deux dans ses bras en disant : « Ah ! Mes deux noirs de la télévision ». Et c’était vrai. Nous étions deux noirs dans tout le bâtiment…

La servante écarlate (The Handmaid’s Tale) – Margaret Atwood

Devant la chute drastique de la fécondité, la république de Gilead, récemment fondée par des fanatiques religieux, a réduit au rang d’esclaves sexuelles les quelques femmes encore fertiles. Vêtue de rouge, Defred, « servante écarlate » parmi d’autres, à qui l’on a ôté jusqu’à son nom, met donc son corps au service de son Commandant et de son épouse. Le soir, en regagnant sa chambre à l’austérité monacale, elle songe au temps où les femmes avaient le droit de lire, de travailler… En rejoignant un réseau secret, elle va tout tenter pour recouvrer sa liberté. Paru pour la première fois en 1985, La Servante écarlate s’est vendu à des millions d’exemplaires à travers le monde. Devenu un classique de la littérature anglophone, ce roman, qui n’est pas sans évoquer le 1984 de George Orwell, décrit un quotidien glaçant qui n’a jamais semblé aussi proche, nous rappelant combien fragiles sont nos libertés. La série adaptée de ce chef-d’oeuvre de Margaret Atwood, diffusée sous le titre original The Handmaid’s Tale, avec Elisabeth Moss dans le rôle principal, a été unanimement saluée par la critique.

Lectures estivales

Mon avis : J’ai été terriblement déçue par la fin de cet ouvrage. J’ai découvert l’histoire de La Servante écarlate en tombant par hasard sur la bande-annonce de la série (diffusée sur OCS). N’étant pas abonnée à ce service de vidéos, j’ai pensé que lire l’ouvrage serait une excellente alternative. Et en effet, j’ai dévoré le livre. Mais j’ai trouvé la chute est d’une platitude effroyable. Surtout après avoir été tenue en haleine avec brio. Du coup mon sentiment reste mitigé, d’autant que je reste persuadée que la série et géniale…

Lectures estivales : thriller

La Vérité sur l’affaire Harry Quebert – Joël Dicker

A New York, au printemps 2008, alors que l’Amérique bruisse des prémices de l’élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d’écrire le nouveau roman qu’il doit remettre à son éditeur d’ici quelques mois.

Le délai est près d’expirer quand soudain tout bascule pour lui: son ami et ancien professeur d’université, Harry Quebert, l’un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d’avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l’innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements: l’enquête s’enfonce et il fait l’objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d’écrivain, il doit absolument répondre à trois questions: Qui a tué Nola Kellergan? Que s’est-il passé dans le New Hampshire à l’été 1975? Et comment écrit-on un roman à succès?

Sous ses airs de thriller à l’américaine, La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l’Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.

Lectures estivales

Mon avis : Mon coup de cœur de l’été. Ce livre m’a redonnée l’envie de reprendre l’écriture d’un roman. Une passion trop longtemps mise de côté.

Un appartement à Paris – Guillaume Musso

Paris, un atelier d’artiste caché au fond d’une allée verdoyante.
Madeline l’a loué pour s’y reposer et s’isoler.
À la suite d’une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours.

L’atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l’assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd’hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d’unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires.

Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais.

Lectures estivales

Mon avis : Il s’agit de mon premier Musso (mieux vaut tard que jamais). Et j’ai adoré ! Du coup, l’auteur figure désormais sur ma liste de favoris.

Lectures estivales parisiennes

L’Invention de Paris, Eric Hazan

Places royales et faubourgs brumeux, enceintes, barricades et passages, c’est la trame serrée des quartiers parisiens qui organise cette déambulation proposée aux flâneurs des rues et des livres.

On y voit naître, au rythme des enceintes successives, l’éclairage public, l’enfermement des pauvres et des fous, le numérotage des maisons, les terrasses des cafés et la police de proximité. Du Marais des Précieuses au XIe arrondissement des «branchés», on assiste aux migrations de la mode, à l’apparition de microvilles dans la ville, celles de Scarron, de Des Grieux, de Desmoulins, de Rubempré et de l’autre Lucien, Leuwen, celles de Gavroche, de Baudelaire et de Manet, d’Apollinaire, celles encore de Nadja, de

Doisneau ou d’Anna Karina.

Mais les vrais héros du livre, ce sont des anonymes, les architectes du désordre qui, de génération en génération, se sont transmis l’art d’empiler les magiques pavés, au faubourg Saint-Antoine en prairial an III, au cloître Saint-Merri en juin 1832, au clos Saint-Lazare en juin 1848, à Belleville en mai 1871, au quartier Latin en mai 1968, démontrant chaque fois – et plaignons ceux qui croient la série close – la force de rupture de Paris.

Lectures estivales

Mon avis : Un ouvrage passionnant qui me fait découvrir encore mille et un secrets de Paris !

7 Commentaires

  1. Un appartement à Paris » est vraiment pas mal J’ai lu d’autres Musso mais il est largement au dessus des autres celui-ci.
    J’ai toujours le Joel Dicker dans ma liseuse !
    Je lirais bien La servante écarlate mais je connais déjà l’histoire par la série, du coup je ne sais pas.

    • Sheily Parisienne

      Je me laisserais volontiers tenter par d’autre Musso ! Quant à la servante écarlate, je vais me débrouiller pour voir la série car tout le monde est unanime !

  2. Bonjour, je découvre ton blog et le trouve intéressant.
    Merci pour ses conseils lectures même si mes vacances sont déja derrière nous.
    Je tiens moi aussi un blog sur ma passion le running, tu passes dire bonjour quand tu veux.
    https://www.joggingtime.be/
    Cordialement.
    Rohnny

    • Sheily Parisienne

      Merci pour la découverte !

  3. Je te conseille de lire les deux premiers romans de Chimamanda Adichie :l hibiscus pourpre et l autre moitié du soleil qui m a laissé ko fin 2018. Americanah est au programme de 2019 j’ai le polar de dicker dans ma pal dc j aurais un avis en 2019

    • Sheily Parisienne

      Merci pour le conseil !

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