Un tapir malais s’installe à La Ménagerie
La Ménagerie est l’un des plus vieux zoos du monde. Créée en 1794, elle accueille 180 espèces animales, dont un tout nouvel arrivant : un tapir malais d’un an et demi nommé Tengah. Nous sommes allées lui souhaiter la bienvenue en famille.
Tengah est né le 17 novembre 2014 au zoo de Beauval, et s’est rapidement habitué à son nouvel environnement à La Ménagerie. Son enclos est agrémenté d’odeurs nouvelles, de fruits et de légumes cachés ou de branches fraîches. Un poste de radio a même été installé dans sa loge intérieure car l’animal est grand amateur de musique !
A l’instar du grand panda, sa robe noire et blanche lui permet de se camoufler dans son habitat ombragé de la forêt tropicale humide. Cet animal est de nature solitaire et discrète. Strictement végétarien, le tapir utilise sa « mini-trompe » pour saisir des branches, des feuilles ou des fruits dont il se nourrit.
Le tapir est une espèce voie de disparition. Il en resterait moins de 2 000 à l’état sauvage et environ 200 dans les parcs zoologiques du monde entier, ce qui en fait une espèce extrêmement rare. La principale menace est la réduction drastique et la fragmentation de son aire de répartition à cause des plantations de palmier à huile, du bûcheronnage intensif du bois exotique et de l’augmentation de l’agriculture. Localement, son braconnage pour la consommation représente une menace supplémentaire pour les populations sauvages.
Même si Tengah était la star du jour, nous n’avons pas pour autant négligé les autres résidents de La Ménagerie : félins, orangs-outans, baudet, oiseaux… Nous sommes allés saluer quelques-un de 1800 animaux que compte le zoo. Encore une belle sortie à faire pendant les vacances.
La Ménagerie, le zoo du Jardin des Plantes – 57 rue Cuvier 75005 Paris – Tel : 01 40 79 37 94 – Métro : Jussieu ou Gare d’Austerlitz – Ouvert tous les jours Hiver de 9h à 17h ou 17h30 – Eté de 9h à 18h, dimanches et jours fériés jusqu’à 18h30
Il me semble que ce tapir sympa est trés á l´aise dans le zoo!
Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, je dirais qu’il se sent comme un poisson dans l’eau 😉 !