Passer au contenu

J’ai retrouvé un rémouleur à Montmartre

Moi qui croyais que le rémouleur aperçu dans la rue du Louvre était le dernier de Paris ! La relève est assurée grâce à Marius, l’affûteur ambulant.

MARIUS l'Affûteur ambulant
MARIUS
l’Affûteur
ambulant

Certes, Marius n’a que peu de points commun avec « l’aiguiseur de couteaux » qui faisait tinter sa clochette dans les rues du 15ème de mon enfance. Mais il fallait bien que le métier évolue avec son époque… Marius dispose d’un site Internet et se déplace à domicile sur simple appel pour aiguiser vos lames à Paris. Plus de charrette, mais un taxi anglais aménagé en atelier d’affûtage ambulant.

MARIUS l'Affûteur ambulant
MARIUS
l’Affûteur
ambulant
MARIUS l'Affûteur ambulant
MARIUS
l’Affûteur
ambulant

Marius, l’Affûteur d’aujourd’hui … Après une formation très complète aux différentes techniques d’affûtage, j’obtiens mon diplôme de rémouleur. Inspiré de l’authenticité de cette époque, je crée Marius ! Le rémouleur d’Antan-moderne… Vous ne manquerez pas de remarquer mon passage dans les rues de la capitale, au volant de mon « British Cab » totalement réaménagé en atelier d’affûtage. Un Concept d’affûtage ambulant plus moderne et plus pratique que la charette d’époque … Plus besoin de tourner la manivelle pour actionner la meule. De la lame abîmée, à la lame dentelée, en passant par les ciseaux, sécateur, etc. Je redonne du tranchant à toute vos lames ! Et si par chance vous m’apercevez au détour d’une rue dans mon atelier et que vous avez chez vous des lames qui ont besoin d’être affûtées, n’hésitez pas à m’interpeller de la main ! Je vous les affûterai volontiers .

Je ne regrette qu’une chose : je n’étais pas à côté de la maison, donc je n’avais pas de couteau à affûter. Mais ce n’est que partie remise.

22 Commentaires

  1. Je trouve ça courageux de se lancer dans un métier oublié et disparu.

    • C’est clair ! En même temps, la concurrence et quasi-nulle et il a modernisé le concept. C’est vraiment une belle idée !

    • Le métier de rémouleur revient. La crise oblige certaines personnes à réfléchir à des concepts oubliés. FCTV l’organisme de formation qui a formé Marius, à formé 39 autres personnes en 2013. Personnes de toutes les régions, de France, de Belgique et de Suisse

    • C’est qu’il paraît tellement désuet à l’heure actuelle, notamment quand on sait que certain couteaux sont vendus avec leur aiguisoir !

    • Détrompez-vous madame, par exemple Bordeaux et ses alentours sont très certainement la ville la plus saturée de rémouleurs itinérant. Il mes semble qu’ils sont 6 ou 7.

      • Comme quoi, même lorsqu’ils sont très présents, il n’est pas aisé de les croiser.

  2. Bonjour,
    Lecteur régulier de votre blog, je viens de découvrir Marius le rémouleur !
    Pourrais-je utiliser une ou deux photos pour illustrer un article sur mon blog : remouleurs.info ?
    En signalant bien sûr (comme je le fais toujours) la source et en plaçant un lien vers PMM.
    Merci et bon vent !
    Philogène Gagne-Petit.

    • Bonjour Philogène,
      Je vous remercie de me suivre. Vous pouvez utiliser les images avec un lien avec plaisir.
      Bien à vous
      Sheily Parisienne

  3. Il y en a un à Saint-Malo, à « l’ancienne », avec une carriole 😉

  4. détails

    En espérant qu’il gagne sa vie. Pas évident de ressortir un ancien métier des cartons.

    • Je lui souhaite tout le succès du monde, car il s’est en effet lancé un sacré pari !

  5. Hyper sympa son concept Cab anglais. Je me souviens d’un rémouleur qui passait dans les rues à Saint-Mandé et je me suis toujours demandé qui faisait encore affûter ses couteaux, la belle argenterie étant très largement tombée en désuétude.

    • C’est vrai que je serais curieuse de connaître sa clientèle. Je n’ai pour ma part qu’un seul couteau à aiguiser (fournis avec son socle qui l’aiguise à chaque usage) et mes ciseaux… Je ne vois pas trop l’intérêt de les aiguiser pour l’usage que j’en fais !

  6. ODL

    L’excellente revue trimestrielle « Paris – De Lutèce à nos jours » consacre régulièrement un article aux métiers disparus. Dans le prochain numéro : le rémouleur. Précédemment, le porteur d’eau et le chiffonnier.

  7. Belle idée de travailler comme ça! J´en ai vu un l´été passée dans la rue Jacob, avec la carriole et la clochette, comme il faut 🙂 Et les gens faisaient la queue (bon, d´accord, il y a eu seulement trois personnes mais quand même:-))

    • Trois personnes, c’est en effet un bon début ! Je n’ai jamais vu celui de la rue Jacob en revanche !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.